
Croyances limitantes : comment les identifier et s’en libérer
- Posted by L'Hypno-Alchimiste
- Categories Psychologie et Développement Personnel
- Date 18 mai 2025
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Tu crois voir le monde tel qu’il est… mais en réalité, tu vois ce que tu crois. Et ce que tu crois détermine ce que tu oses, ce que tu ressens, ce que tu vis. Cela agit comme une forme de programmation inconsciente : chaque croyance devient un filtre qui façonne ton expérience de la réalité.
Certaines croyances te poussent à avancer. D’autres t’immobilisent. Et le plus souvent, elles opèrent en silence, dans l’ombre de ta conscience.
Dans cet article, on va explorer un sujet aussi subtil que fondamental : les croyances limitantes. Ces idées enracinées qui influencent ta façon de voir le monde, souvent sans que tu t’en rendes compte.
Tu y découvriras :
-ce qu’est réellement une croyance,comment et pourquoi les croyances se forment,
-en quoi certaines d’entre elles nous enferment,
-et surtout, comment les transformer pour retrouver ton pouvoir intérieur et une plus grande liberté de choix.
Qu’est-ce qu’une croyance ?
Une croyance, ce n’est pas une simple opinion passagère. C’est une idée que notre esprit a acceptée comme une vérité, une vérité souvent absorbée dans l’ombre de notre conscience. Avec le temps, cette idée s’enracine, s’associe à des expériences, des émotions, des souvenirs. Elle devient une sorte de pilier invisible de notre identité.
Elle agit comme une lentille mentale, un filtre puissant qui colore notre perception du monde, des autres, de nous-mêmes. Elle nous fait interpréter les faits selon ce qu’elle attend de la réalité. Et tant qu’on ne reconnaît pas la présence de ce filtre, on continue à confondre nos croyances avec la vérité objective.
Pourtant, une croyance n’est pas la réalité. C’est notre réalité. Une construction mentale, un choix parfois inconscient, mais qui peut être remis en question, revisité, transformé.

D’où viennent nos croyances ?
La majorité de nos croyances ne viennent pas de choix conscients. Elles prennent racine dans notre éducation, notre environnement familial, la culture dans laquelle nous baignons, nos expériences de vie, et parfois même de simples phrases, entendues à répétition dans l’enfance, sans qu’on leur donne tout de suite de l’importance.
Lorsque nous sommes enfants, notre esprit est une éponge. Il absorbe tout, même ce qu’il ne comprend pas encore. Et parce qu’il a besoin de donner du sens pour se sentir en sécurité, il transforme ces impressions floues en « vérités ». Ces « vérités » deviennent alors les premières pierres de nos croyances.
Par exemple :
-« Je dois être parfait pour être aimé. »
-« Je suis nul en maths. »
-« Il faut souffrir pour réussir. »
Ces phrases, même si elles semblent banales ou même protectrices au départ, peuvent s’ancrer très profondément. Et une fois en place, elles agissent comme des programmes invisibles. Elles influencent nos choix, nos peurs, nos comportements et nos limites… jusqu’à ce qu’on prenne conscience qu’elles ne nous appartiennent peut-être pas vraiment.

Croyances limitantes vs croyances porteuses
Toutes les croyances ne sont pas négatives. Certaines sont même porteuses : elles nous soutiennent, nous élèvent, nous donnent la force d’agir et nourrissent notre élan de vie. Elles fonctionnent comme des fondations intérieures positives, sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour avancer avec confiance. Ce sont ces croyances qui nous disent :- « Je suis capable d’apprendre. »
- « Je m’autorise à être moi-même. »
- « Je mérite le bonheur et la sérénité. »
- nous empêchent d’oser,
- nous enferment dans une version rétrécie de nous-mêmes,
- nous font croire que « ce n’est pas pour nous ».
Comment transformer une croyance limitante ?
En PNL (Programmation Neuro-Linguistique), on compare une croyance à une table avec plusieurs pieds. Chaque « pied » représente une preuve : un souvenir, une expérience, une phrase répétée, un regard, une interprétation jamais remise en question.
Mais si tu retires un de ces pieds… la table vacille. Deux ou trois de moins, et elle ne tient plus.
Alors, pour faire vaciller une croyance, commence par interroger ce sur quoi elle repose :
Est-ce que cette idée est fondée sur des faits solides, ou sur des interprétations passées ?
Est-ce qu’elle m’est encore utile aujourd’hui, ou me freine-t-elle ?
Est-ce qu’il existe des contre-exemples dans ma vie qui contredisent cette croyance ?
Petit à petit, le socle se fissure. L’idée perd de sa rigidité. Ce qui semblait figé se met à bouger. Et c’est souvent dans cet espace de flottement que naît une possibilité nouvelle : celle de croire autrement.
Tu peux alors en poser une nouvelle : une croyance choisie, nourrie d’expériences positives, constructive, alignée avec ce que tu deviens. Une croyance que tu ne subis pas, mais que tu portes avec conscience. Une croyance qui éclaire ton chemin au lieu de t’enfermer dans l’ancien.

Exemples concrets
Prenons deux personnes face à un chien :
L’une a été mordue dans l’enfance et pense : « Les chiens sont dangereux. »
L’autre a grandi avec un chien affectueux et pense : « Les chiens sont des compagnons fidèles. »
Même situation extérieure. Deux univers intérieurs radicalement différents. Ce n’est pas le monde qui change, c’est le filtre par lequel il est vu.
Chaque croyance agit comme un prisme émotionnel et mental. Elle guide nos ressentis, nos réflexes, nos attentes. Dans ce cas, l’un ressent de la peur, l’autre de la tendresse. Deux vérités personnelles, deux réalités construites.
Et c’est la même chose dans d’autres domaines :
« Je suis timide » peut devenir : « J’apprends à m’exprimer avec plus d’aisance. »
« Je ne peux pas faire confiance aux autres » peut devenir : « J’apprends à poser des limites et à choisir les bonnes personnes. »
Ces glissements de croyances peuvent paraître subtils. Et pourtant, ils changent tout. Car ils transforment l’espace intérieur dans lequel nous évoluons. Ils libèrent l’énergie qui était jusqu’alors bloquée par la peur, la méfiance ou la honte.
Changer une croyance, ce n’est pas simplement penser autrement. C’est sentir autrement. C’est se positionner différemment dans le monde. C’est autoriser une version plus vaste, plus sereine, plus libre de soi-même à exister.
Conclusion : ce que tu crois te façonne
Changer une croyance, ce n’est pas nier ce que tu as vécu. C’est honorer ton passé, tout en affirmant que tu n’es pas défini par lui. C’est reconnaître que tu peux reformuler ta réalité à partir de ce que tu choisis aujourd’hui, ici, maintenant.
Tu n’es pas obligé de croire tout ce que tu penses. Tu as le droit de questionner tes certitudes. Tu as le pouvoir de revisiter ton histoire. Tu as la capacité de transformer ce qui semblait figé.
Et c’est précisément dans ce mouvement-là que naît la liberté intérieure : non pas celle qui nie la réalité, mais celle qui assume pleinement le pouvoir de la créer différemment.
« Ce que tu choisis de croire… façonne ce que tu deviens. » Et chaque jour, tu peux choisir à nouveau.
Pour aller plus loin
Si le sujet des croyances t’a interpellé, voici quelques ressources complémentaires à explorer :
🌐 Articles à lire sur mon site :
- Changer de regard : comment nos filtres mentaux façonnent la réalité
- Traverser une période difficile : 5 conseils pour garder espoir
📖 Ressources complémentaires (sites externes) :
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